Sadok Belaïd, coordinateur de la Commission nationale consultative pour une nouvelle République, demandait à Dieu de pardonner à ceux qui ont refusé de s’assoir à sa table, le philosophe, anthropologue et islamologue Youssef Seddik lui a répondu indirectement ce samedi 11 juin. «Je remercie Dieu de ne pas avoir été parmi les participants au Dialogue national et de ne pas avoir été invité… », a-t-il asséné sur une radio privée…
Il est d’avis que la première session du dialogue national ne vole pas haut et qu’une affaire aussi importante que la Constitution mérite la mobilisation de personnalités tunisiennes de premier plan, ce qui n’a pas été fait. Il a confié qu’il a été contacté hier soir pour prendre part à la séance prévue ce samedi, mais il a décliné l’invitation car elle est venue tardivement, en plus il avait déjà des obligations d’ordre professionnel…
Par ailleurs Seddik a fait part de ses inquiétudes pour la Tunisie et son avenir, notamment après son récent entretien avec le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi. Selon le penseur il faut absolument œuvrer pour rapprocher la centrale syndicale et le chef de l’Etat, Kais Saied, pour en finir avec la dangereuse agitation ambiante….
Enfin il a déclaré que le pays doit ses problèmes à «la misère politique qui sévit actuellement au palais de Carthage», en l’absence d’experts et consultants qui maitrisent les grands dossiers politiques et économiques…
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