Zelensky appelle à un cessez-le-feu immédiat et met la pression sur la Russie et ses alliés

Dans un message publié sur sa page Facebook, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a révélé avoir tenu deux conversations téléphoniques dans la même journée, soulignant l’urgence d’un cessez-le-feu complet et inconditionnel en Ukraine.

Le chef de l’État ukrainien a précisé que la première discussion s’était déroulée en tête-à-tête avant que Trump ne s’entretienne avec le président russe Vladimir Poutine, tandis que la seconde a rassemblé plusieurs dirigeants occidentaux, dont Donald Trump, Emmanuel Macron, Giorgia Meloni, Olaf Scholz, Alexander Stubb et Ursula von der Leyen.

Un tournant diplomatique

Zelensky qualifie ce moment de « décisif », appelant la communauté internationale à montrer clairement sa volonté réelle d’aboutir à une paix durable. Il a insisté sur le fait que l’Ukraine est prête à accepter un cessez-le-feu total, mais que cette volonté ne doit pas être affaiblie ou déformée par des conditions diluées ou un manque de fermeté à l’égard de Moscou.

« Si la Russie n’est pas prête à arrêter les tueries, il faut des sanctions plus fortes », a-t-il affirmé. Selon lui, seule une pression internationale croissante sur la Russie peut l’amener à la table des négociations dans un esprit constructif.

Ukraine prête à négocier « dans tous les formats »

Zelensky a également rappelé que l’Ukraine reste ouverte à des négociations directes avec la Russie, quelle que soit la forme que cela pourrait prendre, évoquant la Turquie, le Vatican ou encore la Suisse comme lieux potentiels de pourparlers.

Il a souligné que les négociateurs ukrainiens sont prêts à prendre des décisions concrètes. Ce qu’il manque, selon lui, c’est une volonté équivalente de la part de Moscou, et non un simulacre de dialogue visant à gagner du temps.

Le rôle crucial des États-Unis et de l’Europe

Dans son message, le président ukrainien a mis en garde contre tout retrait de l’implication américaine dans le processus de paix, rappelant que seul Vladimir Poutine bénéficierait d’un désengagement occidental. Il a donc plaidé pour une présence active des États-Unis et de l’Union européenne à toutes les étapes des négociations.

Il a aussi appelé à une évaluation honnête de chaque proposition sur la table, soulignant que l’objectif doit rester la fin de la guerre, la libération des prisonniers, et le respect de la souveraineté ukrainienne.

Ainsi, Volodymyr Zelensky réaffirme que l’Ukraine n’a jamais cessé de vouloir la paix, mais insiste : la balle est désormais dans le camp russe. Si Moscou continue de poser des conditions irréalistes, l’Europe et les États-Unis devront répondre avec des mesures à la hauteur du blocage.

Dans un contexte où les diplomaties s’activent en coulisses, la déclaration du président ukrainien sonne comme un appel clair à ne pas relâcher la pression, et à faire de la paix un objectif commun et immédiat.