Le tribunal pénal du Conseil judiciaire d’Alger a requis 10 ans de prison contre un homme d’une cinquantaine d’années impliqué dans la tentative d’exfiltration d’une femme tunisienne enceinte, soupçonnée de communication avec un groupe terroriste.
L’accusé a comparu devant le tribunal correctionnel pour faire face à une accusation de crime d’apologie de groupes terroristes et de délit de port d’arme prohibée de cinquième catégorie sans permis, après avoir été arrêté par les forces de sécurité dans la localité de Sedrata, à la frontière avec la Tunisie, en flagrant délit de tentative d’exfiltration clandestine d’une femme enceinte de nationalité tunisienne travaillant pour un groupe terroriste, et cela a été découvert après l’enquête. Il a indiqué que cette opération s’inscrivait dans le cadre de l’exécution d’un accord qu’il avait conclu avec une personne avec laquelle il avait des relations de travail et amitié de longue date.
Le journal algérien “Al-Chourouk” a fait état, dimanche, de la décision de renvoi spécial dans cette affaire. Les deux parties se sont mises d’accord sur une somme d’argent en échange du passage clandestin de la femme qui faisait l’objet d’une enquête des autorités algériennes et tunisiennes. Ils ont été arrêtés et déférés à une enquête qui a abouti à la saisie d’une arme prohibée de classe 5 appartenant à l’accusé. Les autorités ont également demandé à leurs homologues tunisiennes l’identité de la citoyenne tunisienne, qui s’est révélée être l’épouse d’un terroriste et travaillant pour son groupe. Elle a convenu avec l’accusé et une autre personne de la faire passer clandestinement en Tunisie à la demande de son mari en échange d’une somme d’argent.
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