Comme chaque année, les institutions qui composent Honoris en Tunisie, notamment l’Université Centrale, l’IMSET et l’Académie d’art de Carthage, ont organisé hier, mardi 7 mai, la 5e édition annuelle du Salon de l’emploi au Palais des Congrès.
Houbeb Ajmi, Directrice Générale du groupe Honoris en Tunisie, a révélé que cet événement vise à renforcer les liens entre les étudiants et les sociétés implantées en Tunisie, ainsi que les partenaires intéressés par l’employabilité des diplômés. Ayant pour slogan “Les compétences du 21e siècle”, cette édition permet aux étudiants d’intégrer plus facilement le marché du travail en profitant de la présence des incubateurs, qui peuvent être des agents de changement.
“Les études seules ne suffisent pas, il faut aussi du talent et des compétences transversales. C’est pourquoi nous essayons d’orienter nos étudiants en leur offrant des opportunités, des rencontres qui peuvent être déterminantes dans leur vie“, a déclaré la DG du groupe Honoris lors d’une interview avec Tunisie Numérique.
Étant donné que le suivi des tendances est une priorité pour l’Université Centrale, Ajmi a annoncé que les formations offertes aux étudiants seront davantage axées sur le développement durable et l’intelligence artificielle, qui affectent le marché du travail.
Cela se traduira par des changements dans la méthode d’enseignement et le contenu des cours.
Nafaa Abid, représentant du Centre de formation en langue allemande participant à cet événement pour la 2e fois grâce à une convention signée avec le Groupe Honoris en Tunisie et l’Université Centrale, a précisé que de nombreux infirmiers et personnels de santé ont réussi à décrocher des contrats de travail en Allemagne à l’occasion de cet événement.
De son côté, Chokri Slyami, directeur du pôle employabilité et entrepreneuriat, a mis en lumière les raisons qui font des étudiants affiliés au Groupe Honoris de bons candidats pour les employeurs.
Il a révélé qu’un programme de développement est élaboré chaque année en suivant les exigences du marché.
Pour lui, bien que le volet technique soit important, c’est le volet humain, tel que les langues et les compétences transversales, qui permet d’avoir une carrière excellente dans son domaine.
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