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Tunisie – « 131 » : Le chiffre à retenir !

Tunisie – « 131 » : Le chiffre à retenir !

A la dernière mise à jour des indicateurs financiers du pays, publiée par la Banque Centrale de Tunisie, on ne peut que se féliciter d’un chiffre, en particulier, celui de « 131 ».

Il s’agit, en l’occurrence, des réserves en devises de la Banque Centrale, qui couvrent 131 jours d’importations. Un chiffre jamais atteint ces dix dernières années.

Si ce chiffre met en valeur les rentrées de devises gagnées l’année écoulée, grâce, notamment, aux recettes du tourisme, qui continuent à ce jour, à renflouer les caisses de l’Etat, il signifie, surtout, que ces rentrées de devises ne sont pas, pour la première fois, depuis des années, masqués par ceux de l’importation frénétique opérée par certaines parties qui ne cherchent qu’à plaire à l’empereur turc.

En effet, si les réserves en devises, au niveau de la banque centrale, ont atteint ce niveau record, c’est certes, dû à l’amélioration des rentrées d’argent. Mais c’est, surtout, au coup de frein donné à l’importation, à cause de la pandémie du coronavirus, qui a eu raison de l’avidité des importateurs de broutilles et bricoles aussi inutiles que coûteuses pour l’économie nationale. Ce type d’importation été stoppé par l’épidémie mais pas celui de l’importation des produits nécessaires qui est, toujours, active.

Or, si on jette un rapide coup d’œil aux chiffres relatifs à l’importation, publiés par l’INS à la fin du mois de février, on se rend compte que les importations à partir de la Turquie représentent près de la moitié de la dette extérieure du pays, soit 48,9%.

On comprend aisément, dès lors, que le trou dans la balance commerciale de la Tunisie est dû, en très grande partie, à ces importations de bricoles tout à fait inutiles de Turquie. Des articles futiles, coûteux et qui ont, en plus, causé la faillite de l’industrie nationale.

Maintenant que cette frénésie d’importation de glibettes et autres sucreries de qualité douteuse, ainsi que des produits de confection textile est stoppée grâce à la pandémie, on se rend compte que l’économie nationale s’en porte mieux et, surtout, le consommateur tunisien ne s’en porte pas plus mal. Puisque le manque des produits turcs dans les étals n’a fait de mal à personne.

Il s’agit, et c’est le plus important dans cette histoire, de retenir le chiffre 131. Car on fera, sans faute, un plaisir de le comparer avec ce qu’il deviendra, après le confinement et la pandémie. A ce moment là, le responsable des misères des Finances du pays sera tout désigné, dans le cas où il permettra la reprise de cette hémorragie de devises.

A bon entendeur… Salut !

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