Invitée d’une émission télévisée le soir du 30 septembre 2020, Naouel Chaouch, cheffe du service de pneumologie de l’hôpital Abderhamen Mami de l’Ariana, a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation sanitaire en Tunisie.
Elle a affirmé que d’ici deux semaines, la situation allait s’aggraver à un un point que « nous serons contraints de choisir qui vivra et qui mourra en raison du manque de ressources ».
Manque des lits de soins intensifs
La doctoresse a dans ce sens affirmé que seulement 100 lits de réanimation sont vacants sur l’ensemble du territoire, tandis que 5% des cas de coronavirus nécessitent une réanimation.
Les 400 lits de réanimation supplémentaires, que le ministère a assuré, demeurent loin d’être suffisants par rapport au nombre important des contaminations, qui ne cesse d’augmenter.
Manque de personnel médical et paramédical
Le manque de matériel n’est pas le seul problème, car les hôpitaux manquent également de personnel, a indiqué Naouel Chaouch.
Les mesures préventives, telles que le port du masque, la distanciation physique et le lavage des mains restent pour le moment le seul moyen dont on dispose pour éviter la contamination, a-t-elle ajouté.
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