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La croissance selon Ali Kooli…

La croissance selon Ali Kooli…

Le Ministre des Finances, de l’Economie et de l’Appui à l’Investissement; Ali Kooli a déclaré hier, lundi 1er mars 2021, à une radio privée que la recette fiscale de l’Etat pour l’année 2020 était de 27,1 milliards de dinars et qu’elle a permis de couvrir la masse salariale servie aux fonctionnaires, estimée à 19,2 milliards de dinars.

Ali Kooli a annoncé aussi, sans dévoiler tous les détails, que pour sortir de la crise économique qui sévit dans le pays, il est impératif de faire des réformes réfléchies. D’après lui, les réformes les plus importantes porteront sur le mode d’attribution de certaines autorisations et licences, notamment celles liées à la vente de l’alcool, outre la suppression de la légalisation de signature dans certaines situations…

Ne voulant pas, en évidence, présenter d’autres volets, certainement secrets de son « projet », le ministre a déclaré que, pour améliorer la gouvernance des finances publiques ; il faut créer trois nouvelles agences gouvernementales supplémentaires dont une chargée du paiement de la dette. Un véritable exploit auquel même les pays les plus développés n’ont pas penser.

En ce qui concerne la Caisse générale de compensation, Ali Kooli a précisé que la réforme va assurer la hausse du pouvoir d’achat des citoyens et citoyennes. Une autre réforme doit être faite afin de lutter contre la contrebande. En conclusion, la pertinence des lapalissades de Ali Kooli passe outre tout commentaire.

Cerise sur le gâteau, le point fort des lumières exposées par le ministre, était l’importance d’un retour énergique au travail pour passer d’une croissance négative de 8,8% à une croissance à 10% sur le très court terme. Un chiffre que les superpuissances économiques mondiales n’arriveront pas à réaliser. Pour y parvenir et d’après la théorie Ali Kooli, les Tunisiens sont appelés à déployer davantage d’efforts et d’arrêter les grèves et les revendications ….

Rappelons que Moody’s vient d’abaisser la note souveraine du pays au cran très spéculatif « B3 » et que la dette de la Tunisie, selon une note publiée récemment le FMI, est devenue insoutenable.

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