Les enseignants du primaire à Béja ont entamé, mardi 06 avril 2021, une grève générale de deux jours à l’appel de la Fédération générale de l’enseignement de base pour réclamer des revendications professionnelles et matérielles.
Dans une déclaration à Tunisienumérique, le Secrétaire du syndicat de base de l’enseignement à Béja, Mohamed Ali Marouani, a précisé que les enseignants du primaire sont entrés en grève de deux jours les 6 et 7 avril courant.
Il a précisé que la grève est suivie à 100% par les enseignants, signalant que l’école primaire Ksar Bardo où il se trouve est vide d’élèves et le mouvement est un succès dans les autres établissements de la région.
Le responsable syndical a expliqué cette grève par l’attitude du ministère de l’Education qui est revenu sur certains accords conclus et a refusé de mener des négociations sérieuses avec la Fédération générale du secteur.
Il a rappelé que leurs revendications s’articulent sur quatre axes essentiels, à savoir, l’amélioration de la situation financière de l’enseignant, l’âge de retraite qui doit être à 55 ans et repoussé à 57 ans pour 35 ans de travail, le dossier des enseignants suppléants qui représente une forme l’emploi précaire et dont la situation doit être régularisée et la réforme de l’enseignement.
Répondant au ministre de l’Education qui a affirmé que l’Etat ne dispose pas de budget nécessaire pour couvrir les augmentations salariales des enseignants, le responsable syndical a rétorqué que l’Etat a un budget à consacrer à d’autres secteurs.
Il a réaffirmé la nécessité d’améliorer les conditions matériels de l’enseignant pour faire fasse à la cherté de la vie et travailler dans de bonnes conditions
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