Tout d’abord, il faut noter que cette anecdote sordide s’est passée avec un homme d’affaires français installé en Tunisie. Il faut donc imaginer les histoires qu’il va raconter à ceux parmi ses amis qui nourriraient, par malheur, l’idée de faire comme lui et d’investir en Tunisie. Il va, certainement, leur livrer des histoires qui vont les faire réfléchir à deux fois avant de se jeter dans la gueule du loup.
Beaucoup de gens connaissent « les bus de ramassage ». Ces bus qui opèrent des boucles pour prendre de chez eux les élèves d’une école ou les salariés d’une entreprise, pour les ramener au travail. Beaucoup, aussi, connaissent le principe du covoiturage, quand pour des convenances de frais, plusieurs personnes allant à peu près dans la même direction et au même moment, prennent une seule voiture et se partagent les frais de carburant.
Mais ce que notre homme d’affaires expatrié a vécu, est une nouveauté dans le monde du transport international. Fruit de l’imagination des dirigeants de la Gazelle.
Notre ami s’est présenté, ce lundi, à la première heure, pour prendre l’avion de Tunisair qui doit décoller de Marseille à 07H30, en direction de Tunis. Premier couac, devenu incontournable; l’avion ne prit son envol qu’avec trois heures de retard. Ensuite, le monsieur en question a trouvé sa place occupée. Ce que l’équipage a expliqué par un problème de disponibilité de places. Là on commence à faire la parallèle avec les bus.
A l’atterrissage, quelle ne fut sa surprise quand il découvrit qu’ils avaient atterri en Italie, à Bologne. Il n’en croyait pas ses yeux. On essaya bien, de lui expliquer le pourquoi de la chose, comme quoi, ils avaient embarqué des italiens rentrant chez eux, sur l’appareil en direction de Tunis. Mais lui, ce qui l’embêtait, c’est que la compagnie opère des crochets en passant par d’autres pays, sans en aviser les passagers. Oon ne donne, à Tunisair, aucune importance ni aucun intérêt aux passagers, au point où on ne prend, même pas la peine de les informer de tels détours. La mauvaise blague ne va pas s’arrêter à ce niveau. Car tant qu’ils y étaient, les gens de la compagnie ont décidé d’arrondir leurs frais et ont embarqué des passagers de Bologne, pour les emmener à priori à Tunis ou, peut être ailleurs, via Tunis !
Un grand bravo pour les dirigeants de notre « fierté nationale » qui s’ingénient à trouver tous les moyens, y compris les plus inimaginables, pour « impressionner » leurs clients !
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