Société

Le pays incontrôlable : La Tunisie passe de la petite délinquance au grand banditisme

Le pays incontrôlable : La Tunisie passe de la petite délinquance au grand banditisme

La Tunisie est devenue un pays incontrôlable. Le gouvernement, en manque d’assurance de la part de son soutien politique, peine à contenir tous les mouvements sociaux qui l’empêchent, chaque jour un peu plus, de fonctionner et d’avancer.

La Tunisie a sombré, dans le tumulte des mouvements sociaux devenus à la mode, après la révolution de 2011. Des mouvements sociaux qui ont étranglé le pays, et empêché tous les gouvernements qui se sont succédés de reprendre le travail. Des mouvements sociaux qui ont grevé encore plus l’économie du pays, et ont engendré une tradition de non-travail et de revendications à outrance.

La plupart de ces mouvements ont été, de quelque façon que ce soit, encadrés par l’UGTT, la, désormais, toute puissante centrale syndicale, qui a su grimper sur le dos du mouvement, du moment que celui-ci avait un genou à terre.

Mais tous ces mouvements sociaux de ces dix dernières années ne sont rien, devant ce qui est en train de se passer, ces derniers jours.

Les tunisiens sont en train d’assister, impuissants à une migration des ces mouvements, de la simple petite délinquance qui gène, mais qui ne tue pas, au grand banditisme et au gangstérisme qui en a après la vie de l’Etat, carrément.

Rien que sur les derniers jours, quand on voit comment des gosses, supporters de deux équipes de football de la capitale, n’ont pas cessé de menacer le pays en entier, et de prétendre vouloir y mettre le feu, si jamais leur équipe perd un match… Quand on voit les agents des recettes des finances qui prennent l’Etat en entier, à la gorge, et le privent de ses ressources financières, s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils exigent comme avantages… Quand on voit comme les ingénieurs font grève et se délectent de menacer de priver une grande partie du pays, d’électricité… Et on en passe…

Quand o voit tout çà, quand on sait que toutes ces menaces sont, en principe, passibles de prison, quand on sait que certains de ces comportement constituent de graves menaces pour la sûreté et l’intégrité de l’Etat, et quand on voit, en face, l’inaction du gouvernement, et l’absence totale de toute réaction qui soit à la taille des défis, on ne peut que se dire, que le pays n’en est plus un, et que l’Etat n’en est plus un ! Un Etat qui n’entreprend pas de défendre les intérêts de ses citoyens et ses propres intérêts n’est, certainement plus un Etat !

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