Gare aux tricheurs et fraudeurs, lors du passage des épreuves du Baccalauréat. Il semble que, cette année, le ministre Fathi Sellaouti, ait décidé de faire de la lute contre la triche, son cheval de bataille. Il faut dire qu’il a raison de s’intéresser à ce sujet qui devient assez épineux, puisque les triches et autres fraudes qui sont devenues légion, ces dix dernières années, ont vite fait d’entamer la crédibilité du baccalauréat tunisien, et par là, tous les diplômes tunisiens qui vont lui succéder.
Sellaouti semble, donc, s’être juré de redorer le blason du baccalauréat tunisien, pour lui rendre sa place au soleil, dont il jouissait, avant l’avènement de « la démocratie ».
Après avoir mis en place, comme nous l’avions annoncé, une cellule de crise au sein du ministère, chargée de dépister et de gérer en temps réel, les cas de triches lors des épreuves du baccalauréat, Sellaouti a insisté pour doter cette cellule des pleins pouvoirs, y compris, et surtout, la facilité de coordonner avec les forces de sécurité et l’appareil judiciaire, pour enclencher les poursuites qui s’imposent en cas de cas avérés, et pour que cette masure ait le rôle dissuasif qui lui a été légué.
Par ailleurs, et depuis le début des épreuves, Sellaouti a montré aux membres de cette cellule, qu’il ne badine pas avec le sujet, puisqu’l a assuré un suivi très étroit à leurs travaux et à leurs efforts, en s’enquérant des éventuelles difficultés qu’ils pourraient affronter.
Et comme tout effort finit, forcément, par payer, les résultats ne se sont pas fait attendre. Et cette cellule a été à la hauteur des attentes du ministre, puisque même les outils les plus perfectionnés et les stratagèmes les plus diaboliques imaginés par les candidats et ceux qui supervisent certains réseaux de triche, n’ont pas réussi à tromper leur vigilance.
Ainsi, et pour la deuxième journée du bac, le bilan a été conséquent, puisque cette cellule a pu engager pas moins de 50 affaires en justice pour usage de kits oreillettes, de même qu’elle a réussi à démanteler 28 réseaux de triche et de partage des sujets. La vigilance des membres de cette équipe leur a, même, permis de démasquer deux candidats, à Bizerte, qui utilisaient du matériel électronique à la pointe du progrès, qu’ils croyaient indétectable, puisque se basant sur la technique de la nanotechnologie.
Un bon travail et un effort louable de la part de cette cellule, accompagné d’un excellent suivi et une énorme motivation de la part du ministre, qu’on ne peut que saluer !
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