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Tunisie [AUDIO] : Imed Ben Halima s’exprime sur l’action judiciaire entamée par 45 juges contre les décisions de Kais Saied

Tunisie [AUDIO] : Imed Ben Halima s’exprime sur l’action judiciaire entamée par 45 juges contre les décisions de Kais Saied

Dans une déclaration accordée à Tunisienumrique ce soir 09 août 2021, l’activiste politique par ailleurs avocat, Me. Imed Ben Halima a commenté l’action judiciaire déposée par 45 juges contre les décisions du président Kais Saied.

Après l’examen du communiqué signé par les 45 juges dans lequel ils contestent l’assignation à la résidence de deux juges, Me. Ben Halima a noté que ces deux magistrats sont suspendus.

« Béchir Akremi a été suspendu en vertu d’une décision rendu par le Conseil de la Justice Judiciaire, le 13 juillet 2021, le ministère public n’a pas rendu une décision dans le cadre de son affaire ça fait 3 semaines et n’a pas levé son immunité. », a-t-il expliqué.

Me. Imed a également indiqué que le décret de l’année 1978 du 26 janvier 1978, stipule que nul n’est exempté de la mesure du moment que la personne concernée menace la sécurité publique. De ce fait, l’assignation à domicile, atténue la menace sécuritaire, et protège les deux magistrats des tentatives d’assassinat, notamment Béchir Akremi qui est impliqué avec les khouanjis dans des crimes terroristes et empêche la fuite du juge Taieb Rached à l’étranger.

Il a, en outre, révélé que ces 45 magistrats font partie de 3000 juges, affirmant connaitre la plupart des 45 signataires, particulièrement le juge Rahmouni car ils sont membres de l’Association des Juges Tunisiens-AMT, connue pour sa connivence avec Ennahdha, protégeant le juge Akremi et attaquant le juge Taieb Rached.

Il a indiqué que l’AMT a fait du lobbying pour influencer le vote au sein du Conseil de la Justice Judiciaire afin de ne pas renvoyer le dossier de Béchir Akremi au ministère publique.

“Le seul et unique représentant de la Justice, n’est autre que le Conseil de la Justice Judiciaire avec ses trois branches, judiciaire, administrative et financière (..) Nous respectons leur position énoncé dans ce communiqué dans le cadre de la liberté d’expression (..)  mais cela n’engage en aucun cas le pouvoir judiciaire” , a-t-il fait savoir.

 

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