Economie

Urgent : En dépit de l’effondrement du pouvoir d’achat, hausse record des taxes sur la consommation de 26,5%…

Urgent : En dépit de l’effondrement du pouvoir d’achat, hausse record des taxes sur la consommation de 26,5%…

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Appui à l’Investissement vient de publier aujourd’hui lundi 6 septembre 2021 son bulletin périodique relatif au suivi de l’exécution du budget de l’Etat au titre du premier semestre écoulé.

D’après le bulletin, les ressources budgétaires se sont accrues de 13998,1 millions de dinars (MD) à fin juin 2020 à 15896,9 MD au terme des six premiers mois de l’année en cours, soit une hausse de 13,6% et ce, principalement en raison de l’augmentation des recettes fiscales.

Au fait, il est à noter que sous cet angle les taxes indirects qui sont les taxes sur la consommation et qui incluent principalement la taxe sur la valeur ajoutée, les droits de consommation et d’autres taxes ont progressé de 6733,7 millions de dinars au terme du premier semestre de l’année 2020 à 8518,8 millions de dinars, fin juin dernier soit un fléchissement de 26,5%. Cette hausse record vient dans un contexte de morosité économique et de baisse exceptionnel du pouvoir de consommation causée notamment par l’inflation rampante au pays.

Les charges budgétaires quant à elles se sont pratiquement stabilisées en passant de durant la période juin 2020-juin 2021de 17350,2 à 17632,9 MD soit une légère hausse de 1,6%.

En revanche, les dépenses de rémunérations qui correspondent aux salaires des fonctionnaires ont augmenté au cours de la même période de 9451,0 à 10019 millions de dinars soit une progression de 6,0%. Les dépenses de gestion de l’administration comprenant, entre autres, les frais d’entretien de la flotte autos et les frais des diverses fournitures et autres dépenses se sont élevées à 582,0 millions à fin juin 2021.

A l’opposé, les frais d’investissement ont enregistré une régression aigue de 39% à 1415,4 millions de dinars seulement à la fin du mois de juin dernier.

Les dépenses de transferts et interventions sociales de l’Etat composées notamment des subventions et des aides aux nécessiteux se sont accrues de 15,8% pour se situer au terme des six premiers mois de cette année 3592,0 millions de dinars soit 20,4% seulement des charges budgétaires malgré l’ampleur inédit de la crise sanitaire et sociale que connait le pays.

La solde du financement extérieur net fin mai dernier était d’à peine 1255,6 millions de dinars. L’encours de la dette publique a considérablement augmenté de 10,6% à 99 293,3 millions de dinars fin juin 2021.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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