Société

Ephéméride – 9 septembre 2001 : Deux faux journalistes terroristes tunisiens ont tué le commandant Shah Massoud

Ephéméride – 9 septembre 2001 : Deux faux journalistes terroristes tunisiens ont tué le commandant Shah Massoud

Le 9 septembre 2001, deux faux journalistes tunisiens kamikazes d’Al-Qaïda viennent interviewer Ahmad Shah Massoud. Ils déclenchent leur bombe, tuant le dernier grand commandant afghan, qui résistait encore à la secte terroriste des talibans.

Deux jours plus tard, le 11 septembre a suivi, et déclencha l’invasion américaine, point de départ de deux décennies de conflits sanglants, marquées cet été par le retour au pouvoir des talibans.

Le charismatique Ahmad Shah Massoud s’est forgé une réputation de brillant chef de guerre dans les années 1980, en luttant contre les forces soviétiques, qui occupaient sa province du Panchir.

Après la prise de pouvoir des talibans en 1996, Ahmad Shah Massoud retourne à la résistance contre le régime terroriste et ses alliés d’Al-Qaïda, qui le traquent. Le chef d’al-Qaïda, Oussama ben Laden, ordonnera lui-même la mission-suicide qui le tuera.

Ainsi, terroristes tunisiens, Dahmane Abd el-Sattar et Rachid Bouraoui el-Ouaer, deux hommes vivant à Bruxelles, en Belgique, ont pu l’approcher grâce à une lettre de recommandation du Centre d’observation islamique (organisation basée à Londres).

Ils se sont fait passer pour des journalistes munis de faux passeports belges et équipés d’une caméra volée à France 3 à Grenoble. Le faux cameraman Bouraoui el-Ouaer fait exploser la ceinture de TNT scotchée sur son ventre. Massoud, gravement blessé au visage, est transporté à l’hôpital militaire de Farkhar mais meurt au cours du trajet.

L’assassinat déclenche une onde de choc en Afghanistan. Pour beaucoup d’Afghans, il était considéré comme le dernier espoir face aux talibans qu’ils détestaient.

Vingt ans plus tard, les talibans viennent de reprendre le pouvoir, à la faveur du retrait des Américains et l’effondrement du gouvernement pro-occidental, sans combat ou presque à Kaboul et dans les autres grandes villes notamment la province du Panchir, ultime bastion de la résistance, emmenée cette fois par le fils du commandant Massoud, Ahmad, qui avait 12 ans au moment de sa mort.

Parmi leurs victimes tuées lors des combats figure Fahim Dashti, le journaliste qui avait survécu à l’attentat contre le commandant Massoud vingt ans plus tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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