Economie

Rapport : La Tunisie perce en nouvelles technologies pour moderniser le secteur public

Rapport : La Tunisie perce en nouvelles technologies pour moderniser le secteur public

La pandémie de COVID-19 a isolé beaucoup de gens chez eux et a perturbé le fonctionnement normal des États, partout dans le monde, cette crise a souligné l’urgence de se doter, à l’aide des technologies les plus récentes, d’une administration publique simple, efficace et transparente, qui privilégie les besoins des citoyens, indiquent « Kimberly Johns » et « Cem Dener » deux spécialistes en développement et gouvernance du secteur public de la Banque Mondiale (BM) dans une note publiée récemment.

Selon les auteurs, la GovTech – ou le recours aux nouvelles technologies pour moderniser le secteur public – pourrait être un excellent moyen de concrétiser les promesses de l’ère numérique, en améliorant les systèmes d’administration essentiels et les services aux citoyens.

Ainsi, un nouveau rapport, intitulé « The State of Public Sector Digital Transformation », qui dresse un état des lieux exhaustif sur le degré d’avancement de 198 États à cet égard et sur le parcours qu’il leur reste à accomplir a été élaboré.

Cette étude met en évidence les domaines où des progrès sont à réaliser, afin d’éclairer les décisions des gouvernants et de leurs conseillers sur les difficultés particulières à surmonter pour progresser dans la modernisation du service public. Pour les praticiens, le rapport est aussi une ressource utile à la conception de projets de transformation numérique.

Les spécialistes de la BM précisent que l’indice de maturité GovTech (GTMI) procure une vue d’ensemble de la situation, assortie de divers exemples de bonnes pratiques et de points d’entrée pour un progrès technologique. Cet indice composite, fondé sur 48 indicateurs, comprend quatre sous-indices à savoir, l’indice d’administration centrale (CGSI), l’indice de prestation de service public (PSDI), l’indice de participation des citoyens (CEI) et l’indice des facilitateurs de GovTech (GTEI).

Le rapport classe les 198 économies du monde en quatre groupes en fonction de leur score GTMI, du A (leaders de la GovTech) au D (intérêt minimal pour la GovTech).

La Tunisie a été classée au rapport au niveau « B » correspondant au niveau élevé en termes de concentration importante sur la GovTech avec huit pays dont l’Albanie, le Buhtan, le Cap-Vert, l’Indonésie, l’Ile Maurice, la Moldavie, le Rawanda et le Vietnam. Elle est première avec les Emirats Arabes Unis à la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) en ce qui concerne l’évolution des bonnes pratiques de la GovTech en économie.

En Tunisie, le ministère des Technologies de la Communication dirige, d’après la BM, les projets GovTech en mettant l’accent sur l’amélioration des services et des outils en ligne. Le plan national stratégique « Tunisie Digitale 2020 », se concentre sur plusieurs domaines, dont la transition vers une e-administration transparente et agile au service du citoyen et la réduction de la fracture numérique, martèle l’institution financière internationale.

Sous ce même angle, la BM assure que le programme « Smart Tunisia » a été lancé, à cet effet, en se basant sur un partenariat public-privé, pour créer 50 000 emplois dans le secteur numérique.

Par ailleurs, le rapport de l’institution internationale précise que le portail du Gouvernement Tunisien donne accès à plus de 460 services en ligne principalement informatifs. Le site Web du ministère des Technologies de la communication comprend une section de participation citoyenne multifonctionnelle offrant une variété d’options, telles que la soumission en ligne de requêtes, un forum d’idéation et l’accès aux données ouvertes et documents gouvernementaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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