Le président de l’Organisation tunisienne d’orientation du consommateur, Lotfi Riahi, a appelé l’Office de la Fatwa à clarifier aux citoyens l’opportunité d’acheter ou non les sacrifices de l’Aïd, compte tenu de la détérioration de leur pouvoir d’achat et de la hausse inadmissible des prix des sacrifices.
Al-Riahi a déclaré que le Bureau de la Fatwa est le seul organisme autorisé à s’exprimer sur cette question, en particulier à la lumière de la controverse récemment survenue concernant l’achat d’animaux sacrificiels.
Il a ajouté : “À mon avis, il est inacceptable qu’un citoyen recoure à l’endettement pour acheter l’animal sacrificiel”.
Il ne serait nullement déplacé pour trancher sur cette question, de la part du Mufti, vu que l’achat du mouton considéré par la plupart des consommateurs, comme une obligation risque, cette année de dépasser l’entendement, avec les prix qu’on voit, en ce moment, et qui dépassent, souvent les deux mille dinars, n’en déplaise aux responsables de l’UTAP qui démentent et qui essaient de défendre l’indéfendable.
Un boycott, ou une décision de la part du Mufti, sauraient remettre les esprits en place, en faisant épargner au consommateur des milliers de dinars, en pénalisant les intermédiaires qui font flamber les prix contre toute logique et, surtout,en préservant le cheptel tunisien mis à mal par plusieurs années de disette et plusieurs trafics trans frontaliers.
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