Malgré l’embellie incontestable de la situation épidémiologique de la pandémie du covid19, en Tunisie, ce satané virus ne veut pas, pour autant, s’avouer vaincu. Il mute et mute encore, et affine son bagage génétique, pour nous jouer encore plus de mauvais tours.
Autour de la Tunisie, et notamment, dans les pays européens, le virus regagne en virulence, et reprend sa circulation. Il touche les populations non vaccinées, notamment, les élèves, et les personnes âgées qui ont été vaccinées au tout début de la campagne de vaccination, et dont l’immunisation a, dangereusement, décliné. C’est dire qu’avec le taux de vaccination que nous avons, à grand peine, atteint, on n’est pas à l’abri de surprises.
De l’autre côté de notre pays, en Libye, la situation est, quasiment, inconnue, c’est le grand mystère.
Chez nous, aussi, çà commence à chauffer, par endroits, puisqu’on est en train d’enregistrer, pratiquement, tous les jours, de nouveaux foyers, notamment dans les établissements scolaires.
Et devant toutes ces nouveautés, et malgré une campagne de vaccination qui est, quasiment, à l’arrêt, notre ministère de la santé, ne réagit nullement, et ne s’émeut pas outre mesure, voulant prendre son temps pour savourer sa victoire contre le virus. Et pour se donner plus d’assurance, le ministère continue à nous débiter des chiffres statistiques à peine croyables, avec zéro, un, ou, à tout casser trois morts, et quelques dizaines de nouveaux cas, par jour.
Plus encore, les autorités sanitaires semblent bien parties pour refaire les mêmes erreurs qu’il y a deux ans, quand, à la faveur d’un faux sentiment de sécurité, semblable à celui de ces derniers jours, les autorités ont jugé bon d’ouvrir les frontières au virus. En effet, et malgré la reprise de la circulation virale dans plusieurs pays européens, avec les quels nous avons un trafic de personnes assez soutenu, et, surtout, malgré l’éclosion d’un nouveau variant du covid, nos dirigeants n’ont pas hésité à annuler l’obligation des tests PCR pour les personnes vaccinées, alors que l’expérience a montré que ces derniers ne sont nullement à l’abri des infections, et qu’ils sont capables de diffuser la maladie autour d’eux.
Il est, donc, à craindre qu’on soit au devant de graves problèmes en rapport avec l’épidémie. Car il est aberrant de garder les mêmes équipes qui ont échoué par le passé, et de les laisser refaire les mêmes erreurs, et espérer obtenir de bons résultats, cette fois-ci !
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires