Le président du syndicat des pharmaciens officinaux, Naoufel Amira, a assuré qu’une grande majorité des médicaments essentiels manquent dans les étals des officines. Et ce, à cause d’un déficit budgétaire de la pharmacie centrale, de l’ordre de 750 millions de dinars. Ce qui la rend incapable d’honorer les commandes de produits qu’elle passe aux fournisseurs.
D’un autre côté, il a ajouté que les caisses sociales accusent un déficit de 6 milliards de dinars. Et que la CNAM est en faillite, et qu’elle ne peut plus payer leur dû aux hôpitaux publics. Ce qui représente un vrai problème structurel, puisque les hôpitaux ne sont, même, plus capables de commander des gants médicaux.
Amira a accusé l’Etat de se dérober à son devoir d’assurer aux citoyen, son droit à une sécurité sanitaire.
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