Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique, l’analyste et professeur de philosophie Hamadi Ben Jaballah a indiqué que la situation s’est dégradé davantage dans tous les secteurs du pays.
Risque-t-on l’effondrement du pays ?
Ben Jaballah a assuré que les épreuves du baccalauréat ont été fuitées ce matin et ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux, 15 minutes après le démarrage de la session principale et ce, malgré toutes les mesures préventives d’ordre technique, technologique et administratif annoncées par le ministère de l’Education en vue de lutter contre la fraude et la tricherie.
“Citoyens, réveillez-vous, le pays s’effondre! Après l’effondrement du pouvoir judiciaire suite aux décisions prises à l’encontre des magistrats, c’est au tour du système éducatif. Tout cela a été planifié par les islamistes depuis leur arrivée au pouvoir. Ces derniers qui ont annoncé leur “retrait fictif” de la scène mais qui sont toujours omniprésents” a-t-il déclaré.
Des réformes impossibles face à une “Constitution octroyée”
L’analyste a expliqué que l’adoption des réformes dans tous les secteurs éducatif, social, économique, politique et culturel est impossible.
Selon ses dires, l’Etat doit retrouver sa fonction et son prestige.
Chose aussi impossible face aux décisions arbitraires du président de la République Kais Saïed.
” La Constitution octroyée est un désastre. C’est comme la mise en œuvre de la Constitution des années 60” ajoute Ben Jaballah.
La Tunisie ne peut pas supporter une telle situation!
Notre intervenant a dit que le pays sera incapable de supporter une telle situation.
” Nous n’avons pas besoin d’une Constitution octroyée peu importe les compétences ou l’honnêteté des individus qui prendront en charge son élaboration. D’ailleurs, l’élaboration de la Constitution ne pourra se faire que dans un cadre parlementaire.
Nous n’avons, en effet, qu’une seule solution: Unir les rangs des forces nationales dont l’UGTT parce que l’appel à une ‘Nouvelle République’ est une sorte de délire et il est désolant que le délire soit une politique de l’Etat” a dit Ben Jaballah.
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