Le conseil administratif de l’UGTT a relevé que le projet de constitution paru sur le JORT en date du 30 juin 2022 ,a maintenu l’ensemble des articles et alinéas inhérents aux libertés et les droits ,et ce malgré qu’il n’a pas énoncé le cachet civil de l’état tout comme certains droits économiques et sociaux .Le risque de menace sur ces droits est imminent ,en l’absence de garants et de commissions de réajustement ,ce qui ouvre grande la porte pour une violation de ces droits .
La centrale syndicale remarque que le cumul des pouvoirs par le président de la république, l’absence d’un plafonnement des dates électives et un redimensionnement des autres commissions constitutionnelles, sont des menaces qui pèsent sur la démocratie.
L’UGTT rappelle sa prise de position à l’occasion de l’opportunité historique offerte le 25 juillet 2021 ,mais avec sa vision critique pour mettre la pression en appelant à un dialogue impliquant une plus large composante sociale et politique pour baliser la voie à une issue de sortie de la crise, tout en mettant en valeur les acquis et éviter les imperfections déjà commises .
La commission administrative a chargé le comité exécutif de publier la position de la centrale syndicale vis-à-vis du référendum, et a légué à ses structures syndicales et à tous les travailleurs, la liberté de voter.
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