Malgré les catastrophes en cascade annoncées par les membres du gouvernement, en rapport avec quelques termes et dispositions de l’accord conclu avec le FMI, notamment la levée des subventions, la privatisation des entreprises publiques, la réduction de la masse salariale, le gel des salaires, et on en passe… Malgré tout cela, l’UGTT est resté inerte, face à ces « défis », qui viennent, tous, à contrecourant de ce qu’il a, toujours promis aux tunisiens.
A part, en effet, quelques critiques, trop gentilles, et pour la forme, aucune réaction digne de ce nom n’a filtré de la place Mohamed Ali. On dirait, bien, qu’à l’UGTT, ils ne croient pas en ce qui se dit et se colporte, et qu’ils sont, quelque part, rassurés quant à leurs revendications.
Mais qu’est ce qui les rend à ce point dociles et confiants ?
Il faut croire que l’UGTT, croit dur comme fer, en les promesses et engagements du président de la République, Kaïs Saïed. Notamment, ceux qu’il a tenus à Noureddine Tabboubi, le jour de leur rencontre, quand il l’a rassuré qu’il n’y aurait ni levée des subventions, ni privatisation des entreprises publiques, ni réduction des salaires…
Donc, pour Tabboubi et compagnie, tout ce qui se répète ces derniers jours en rapport avec les engagements du gouvernement envers le FMI ne sont que des racontars, qui n’approchent pas la vérité, et que, pour le moment, du moins, la seule parole « officielle » qu’ils ont, et sur laquelle ils doivent construire leur opinion et leurs actions, c’est le discours tenu par Kaïs Saïed à Carthage à Noureddine Tabboubi.
Reste à espérer que Tabboubi et ses amis ne seront pas déçus, par la suite, si jamais il s’avère que ce qu’ont raconté les membres du gouvernement ne sont que la dure et amère réalité !
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