Des escarmouches et des affrontements ont éclaté, cet après-midi, à la Cité Helal, entre des jeunes du quartier et les forces de l’ordre. Des affrontements qui ont été assez virulents et qui ont duré jusqu’au coucher du soleil.
A l’origine de ces incidents, le décès d’un jeune originaire de la cité, en prison. Ses amis et proches prétendent qu’il est décédé des suites d’actes de tortures, alors que le rapport du médecin légiste assure que la mort est due à une crise cardiaque.
Après les funérailles du jeune défunt au cimetière du Jellaz, les jeunes de son quartier se sont regroupés et ont tenté de s’en prendre aux agents du poste de police voisin.
Les renforts sont vite arrivés et ont empêché les jeunes de s’en prendre aux gens ni aux biens et ont, finalement, réussi à les disperser.
Une autre fois, les agents de l’ordre ont eu le mérite de gérer une situation explosive avec beaucoup de tact, alors que d’aucuns liaient sur le pourrissement de la situation, pariant, même, sur de possibles autres victimes, lors de ces affrontements. Et une autre fois, le gouvernement a fait preuve de beaucoup d’insuffisance en termes de communication. En effet, ni le ministère de la justice qui gère les prisons, ni celui de l’intérieur, ni celui de la santé, impliqués dans la gestion de cet incident, n’ont su communiquer et donner une information fiable et officielle, qui aurait suffi à désamorcer cette crise.
Non, ces ministères ont préféré garder silence. Ce qui a, forcément, laissé la place pour les fauteurs de troubles, pour qu’ils attisent la colère en manipulant, comme ils le font si bien, les pages des réseaux sociaux. Comme ils l’ont si bien fait, dernièrement, dans plusieurs quartiers du pays, sous prétexte de pénuries ou cherté de la vie !
Morale de l’histoire, il faudra couper avec cette politique de communication de l’autruche, et révéler au citoyen ce qu’il a besoin de savoir, pour couper l’herbe sous les pieds de ces comploteurs. Car, à la longue, ils pourraient finir par mettre, réellement, le feu à la rue !
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