La BCT a rempli sa part du travail, elle a su, contribué à convaincre les experts du FMI de conclure des accords préalables avec le gouvernement tunisien. Des accords qui, en attendant le déboursement des fonds, facilitent à la Tunisie de contracter des crédits et des aides de façon bilatérale avec d’autres pays.
Or, depuis ces accords qui datent, déjà, de quelques semaines, rien n’a été concrétisé. A part, peut-être la promesse de Macron, lors du dernier sommet de la Francophonie, aucun démarchage qui mérite ce nom n’a été inscrit au compte des ministres qui devraient être chargés de ces affaires à savoir ceux des affaires étrangères et de l’économie et du plan.
Car, dans de telles circonstances, il revient à ces ministres de remuer terre et ciel, à la recherche d’éventuels bailleurs de fonds qui, forts de l’approbation du FMI, seraient enclins d’aider la Tunisie. Et sans une diplomatie efficiente à toute épreuve et un ministère de l’économie et du plan dont les dossiers sont en béton et à jour, il n’y aura jamais foule devant le portail du pays. Et rares seront ceux qui seraient tentés d’investir dans un pays dont, les premiers dirigeants sont indifférents et nullement motivés pour aller à la pêche des fonds.
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