Le président Kais Saïd à La Presse de Tunisie
Le président Kais Saïd s’est rendu aujourd’hui à La Presse. A La Presse de Tunisie. La doyenne de la presse écrite tunisienne. Un immense patrimoine national.
Le Président cultive le sens des symboles et de la symbolique en toute chose. Sa visite à La Presse s’inscrit dans cet ordre des choses. Il connaît le journal et même de près quelques grandes plumes et moins grandes de la grande Dame de la rue Bach Hamba…et de la rue Garibaldi.
Aujourd’hui, il se rend au journal, son journal, comme quand on rend visite à un grand malade. Au chevet d’un patient presque agonisant, le président Kais Saïd a dit leurs quatre vérités à tous ceux qui, de très près ou de loin, ont contribué à ruiner et à abattre un grand phare de lumière en le plongeant dans un océan de médiocrité. Ils se reconnaîtront.
Il ne s’agit ici question ni d’indépendance ni de liberté éditoriale. Un leurre. Même dans les grandes démocraties. La grande Bretagne vient de sanctionner un journaliste de la BBC pour avoir critiqué la politique migratoire du gouvernement anglais. Ce dont il s’agit, c’est de bonne gouvernance. Gouvernance économique et éditoriale. Un journal est avant tout une entreprise. Et comme toute entreprise sinon davantage, davantage parce qu’il est tenue par une obligation de compétitivité sans en rien céder en crédibilité et en indépendance.
Raisonner en termes de médias public, est absolument un faux problème.
La qualité, la grande qualité du produit rédactionnel reste le seul déterminant de la viabilité et de la pérennité d’un media quel qu’il soit.
C’est ma seule lecture des propos du président Kais Saïd que je ne connaîtrais jamais trop bien.
Jawhar Chatty
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