L’assaut lancé par Israël sur la bande de Gaza le 7 octobre dernier continue de faire des victimes parmi les journalistes, portant le triste bilan à 136 professionnels des médias tués dans l’exercice de leur fonction. Le gouvernement de Gaza, à travers son bureau médiatique, confirme cette hausse alarmante, reflétant l’intensité et la dangerosité du conflit pour les reporters sur le terrain.
La situation critique des journalistes à Gaza a été dénoncée par “Reporters sans frontières”, qualifiant le secteur de “cimetière pour journalistes”. L’organisation internationale souligne la stratégie délibérée d’Israël de cibler les journalistes, entravant leur travail sur le terrain par divers moyens, incluant le harcèlement, le blocus, l’interdiction d’entrée aux journalistes étrangers, les coupures d’Internet et les menaces directes.
Ce constat macabre met en lumière les risques extrêmes auxquels sont confrontés les journalistes dans des zones de conflit, particulièrement à Gaza où l’accès à l’information et la liberté de presse sont sévèrement compromis par les actions militaires et les restrictions imposées.
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