Les prix de l’or ont poursuivi leur hausse record avant hier, lundi, portés par les opérations spéculatives et les tensions persistantes au Moyen-Orient, qui ont éclipsé les solides données sur l’emploi aux États-Unis publiées la semaine dernière.
L’or a augmenté dans les transactions instantanées de 0,3% à 2 335,73 $ l’once, après avoir atteint un niveau record de 2 353,79 $ plus tôt dans la séance. Les contrats à terme sur l’or américain ont augmenté de 0,4% à 2 354,50 $.
Dans ce contexte, Hatem Ben Youssef, président de la Chambre nationale des marchands de bijoux, a confirmé que la situation en Tunisie n’est pas différente de ce qu’elle est dans le monde, où le prix du gramme d’or brut 24 carats atteint environ 235 dinars, ce qui correspond à 75 dollars le gramme sur les marchés mondiaux, tandis que le prix de l’or brut 18 carats est d’environ 177 dinars.
Il a ajouté que le secteur connaît une récession sans précédent, même pendant le mois du Ramadan et de l’Aïd al-Fitr, la majorité des magasins étant fermés, selon ses propos. Il a souligné que de nombreux commerçants sont au bord de la faillite, expliquant le manque d’intérêt des familles tunisiennes pour l’achat de l’or, en raison du coût élevé de la vie et de la baisse de leur pouvoir d’achat.
Hatem Ben Youssef a confirmé que la solution pour redresser le secteur de la bijouterie est de restaurer la valeur du dinar tunisien.
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