Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, l’Algérie a vu son rôle dans l’approvisionnement du marché européen en gaz s’accroître de manière significative. Une influence croissante que le pays cherche à consolider pour répondre aux demandes croissantes de ses partenaires européens en matière d’énergie.
Lors d’une réunion du World Economic Forum à Riyad, en Arabie Saoudite, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a révélé que les partenaires européens de l’Algérie expriment de plus en plus le désir de recevoir des quantités supplémentaires de gaz algérien.
Cette demande croissante est motivée par les répercussions persistantes de la guerre en Ukraine sur le réseau de distribution d’énergie en Méditerranée, aggravées par le conflit dans la bande de Gaza.
En tant que fournisseur gazier majeur de l’Espagne et de la France, entre autres pays, l’Algérie s’efforce d’accroître ses livraisons de gaz naturel vers le vieux continent, en conformité avec ses engagements. Youcef Khanfar, directeur des nouvelles ressources à la Sonatrach, a déclaré en février dernier que l’entreprise ambitionne d’augmenter sa production gazière annuelle de plus de 10 milliards de mètres cubes d’ici 2028.
Il a souligné les progrès réalisés ces derniers mois dans l’exploitation gazière, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’atteindre cet objectif ambitieux.
Toutefois, les analystes notent que la réalisation de cet objectif dépend de plusieurs facteurs, notamment la disponibilité de ressources gazières supplémentaires et la prise en compte de la croissance de la demande intérieure en gaz en Algérie.
Dans cette quête pour répondre à la demande croissante en Europe, l’Algérie s’engage à renforcer sa position en tant que partenaire fiable et stable dans le domaine de l’énergie, consolidant ainsi ses liens avec ses partenaires européens.
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