L’universitaire Abdellatif Hannachi a souligné que la baisse des protestations et mouvements sociaux s’explique par une certaine frustration auprès de la masse vis-à-vis la situation socio-politique et sa déception à l’égard de la classe politique d’avant 25 juillet qui n’a pas réussi à bien gérer la situation socio-économique dans le pays et à réaliser les objectifs de la révolution.
Et d’ajouter que “la classe politique d’avant 25 juillet a terni le paysage et la vie politiques ce qui a contribué à la dégradation de sa réputation auprès de l’opinion publique malgré la dégradation de la situation économique et sociale.
“Le déclenchement du processus du 25 juillet a permis à plusieurs catégories sociales de retrouver l’espoir en la personne du chef de l’Etat, réputé par son intégrité et son honnêteté”, déclare Abdellatif Hannachi.
“L’immobilisme actuel des catégories sociales vulnérables face à la dégradation du pouvoir d’achat et la hausse des prix est une sorte de sanction exercée sur la classe politique d’avant 25 juillet, malgré la situation actuelle, qui selon ses dires, rappelle les causes des émeutes du pain en 1984 notamment la levée des subventions et la hausse des produits alimentaires.
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