Dans une déclaration accordée aujourd’hui à Tunisie Numérique, l’avocat et activiste politique Imed Ben Halima est revenu sur les déclarations du ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine sur l’arrestation du dirigeant d’Ennahdha Noureddine Bhiri.
“J’aurais aimé éviter d’évoquer les détails de l’affaire et se limiter à mentionner qu’il s’agit des soupçons de terrorisme” a t-il dit révélant que le point de presse a été organisé sous pression.
Il a expliqué que les pratiques et les déclarations en lien avec le décès et la détérioration de l’état de santé du député nahdhaoui étaient à l’origine de l’organisation du point de presse.
L’intervenant a dénoncé l’implication des avocats dans une affaire purement politique soulignant que Noureddine Bhiri a été assigné à résidence en tant que dirigeant d’un parti politique et non pas en tant qu’avocat.
S’appuyant sur le communiqué su parquet, Ben Halima a pointé l’absence de coordination entre les ministères de l’Intérieur et de la Justice.
Il a rappelé que le procureur de la République n’a pas ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’affaire en question selon Chareddine, or il s’est avéré que cette étape a été effectuée.
” Le ministre de l’Intérieur aurait du s’entretenir avec la ministre de la Justice pour savoir l’état d’avancement de l’affaire avant de tenir le point de presse” a t-il ajouté.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires