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Algérie : Gaïd Salah ne reconnait plus les décisions la présidence de la République et a hâte d’en finir avec le clan Bouteflika

Algérie : Gaïd Salah ne reconnait plus les décisions la présidence de la République et a hâte d’en finir avec le clan Bouteflika

Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’Etat major de l’armée algérienne a réuni, ce mardi après-midi, les hauts responsables de l’armée nationale au siège de l’état-major. « Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi des développements relatifs à la proposition formulée par l’Armée Nationale Populaire visant la mise en application des articles 7, 8 et 102 de la Constitution », précise un communiqué du MDN.

Lors de cette réunion, Ahmed Gaïd Salah a lourdement chargé la présidence de la République, dirigée, selon lui par une « bande » qu’il accuse de rédiger les communiqués au nom du chef de l’État.

Le peuple algérien attendait avec impatience la satisfaction de ses revendications légitimes et les décisions parues le 1er avril dans un communiqué attribué au Président de la République, alors qu’en réalité il émanait d’entités non constitutionnelles et non habilitées, ayant trait à la prise de décisions importantes concernant la phase de transition », a déclaré le patron de l’armée. L’allusion à Saïd Bouteflika est claire.

« Dans ce contexte particulier, nous confirmons que toute décision prise en dehors du cadre constitutionnel est considérée comme nulle et non avenue », poursuit le chef d’État-major. De ce fait, l’armée ne reconnaîtra aucune nouvelle décision émanant de la présidence de la République.

Ahmed Gaïd Salah réitère l’engagement de l’armée aux côtés du peuple jusqu’à la satisfaction de ses revendications. Pour le chef de l’armée, il n’y a plus de temps à perdre. « Nous estimons qu’il n’y plus lieu de perdre davantage de temps et qu’il faut appliquer immédiatement la solution constitutionnelle proposée, à savoir l’application des articles 7, 8 et 102 et entamer le processus garantissant la gestion des affaires de l’État dans le cadre de la légitimité constitutionnelle ». Ce dernier message s’adresse à Tayeb Belaiz, président du Conseil constitutionnel. Il sonne comme un dernier avertissement.

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