Moez Al-Alawi, membre du bureau exécutif du Syndicat tunisien, a évoqué aujourd’hui, mardi 19 mars 2024, la situation des vendeurs ambulants, notant que leur travail est suspendu depuis environ 8 mois et qu’ils font face à une mauvaise situation sociale.
Al-Alawi a confirmé dans une déclaration à la presse qu’ils n’ont pas encore reçu de prêts ou de subventions, appelant le Président de l’État à intervenir pour trouver une solution à ce problème.
Il a demandé : « L’État n’a-t-il pas alloué un budget après avoir mis fin à cette installation anarchique ? », soulignant que les commerçants s’étaient engagés à arrêter le travail et avaient exprimé leur volonté de travailler dans un lieu réglementé, sans aucune attention de la part d’aucun parti jusqu’à présent.
Pour rappel, au cours du mois de septembre 2023, tous les points d’étalages anarchiques ont été supprimés sur les rues Jamal Abdel Nasser et Charles de Gaulle, la rue Al-Jazira, la Rue d’Angleterre et la Rue d’Espagne, jusqu’aux limites du Souk El-Khirba, à Tunis.
Par la suite, les rues et les trottoirs ont été nettoyés et des points de sécurité ont été installés aux entrées menant aux places et avenues susmentionnées pour empêcher de nouvelles installations.
Au cours du dernier mois de janvier, le ministère de l’Intérieur a distribué un ensemble de points de vente au profit des commerçants et vendeurs ambulants dans plusieurs communes, suite à un tirage au sort sur la liste acceptée au siège du ministère le 19 janvier 2024.
Ces points ont été répartis, selon un communiqué du ministère, entre l’espace Monsef Bay (512 points), l’espace Jazira (92 points), l’espace Sidi El-Bachir (137 points), l’espace Monji Slim ( 67 points), et le marché central (58 points).
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