Après le ténor italien Eni, le géant français TotalEnergies et l’américain Occidental c’est au tour d’un autre américain de jeter son dévolu sur l’Algérie. Chevron, la deuxième compagnie pétrolière américaine, veut sceller avec l’Algérie des partenariats dans le domaine de l’exploration, selon Wall Street Journal repris par l’agence Reuters.
On a appris que des discussions dans ce sens ont commencé à Alger. Chevron y a envoyé des représentants des instances gouvernementales, de la sécurité et du développement des affaires ; ils ont eu des réunions avec des responsables algériens.
A noter que les bases de cette affaire ont été jetées il y a quatre ans. En mars 2019, une délégation de la Sonatrach, sous la houlette du PDG de l’époque Abdelmoumene Ould Kaddour, était partie à Houston, au Texas, pour prendre langue avec Chevron. Il était déjà question de monter des projets dans l’exploration pétrolière et gazière en Algérie.
Rappelons que le sujet des hydrocarbures non conventionnels avait aussi été mis sur la table, avait confié à l’agence officielle APS Toufik Hakkar, alors vice-président en charge du développement et marketing de la Sonatrach (il est actuellement le PDG de la compagnie publique algérienne). Ce projet pour l’instant est dans un tiroir…
Lors de ce voyage un autre géant américain, Exxon Mobil, s’était également montré très intéressé par l’exploration et la production d’hydrocarbures en Algérie. Il n’a pas encore donné suite. Mais la nouvelle loi sur les hydrocarbures, votée dès l’arrivée d’Abdelmajid Tebboune au pouvoir, en 2019, avec des avantages sans précédent pour les investisseurs étrangers, pourrait doper les Américains.
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