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France-Attal sait où trouver l’argent : TotalEnergies affiche un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars en 6 mois

France-Attal sait où trouver l’argent : TotalEnergies affiche un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars en 6 mois

Tout le monde sera rincé pour résorber le déficit public, les chômeurs comme les nantis (les superprofits et les rentes, surtout les géants de l’énergie), avait clamé le Premier ministre Gabriel Attal. Les profits record de TotalEnergies, un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars (4,44 milliards d’euros) pour le premier trimestre 2024, lui donneront des idées. L’opposition de gauche et d’extrême gauche chauffe déjà les calculettes. Le gouvernement avait dit qu’il est hors de question de hausser les impôts des plus faibles pour requinquer les caisses du pays, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sait maintenant où trouver de l’argent

Qu’est-ce qu’on n’a pas dit sur TotalEnergies, qui collectionne les bénéfices record en polluant un maximum alors que la planète souffre. Des montants colossaux qui ulcèrent les salariés du groupe, mal payés au regard des profits, soutiennent les syndicalistes. Et que dire des automobilistes, obligés de décaisser plus de 1,70 euro pour un litre de gazole et presque 1,90 euro pour l’essence. Tous ces sous on sait où ils vont : Dans les poches des actionnaires de Total et compagnie.

Les résultats communiqués par le ténor français ce vendredi 26 avril indiquent que les bénéfices record de l’an dernier, 20 milliards d’euros, seront battus en 2024. Total continue de profiter de la montée des cours du pétrole sur le marché mondial et des marges de raffinage toujours plus confortables. Même le tassement du marché du gaz n’a pas impacté le flux des recettes de la multinationale.

La compagnie, qui célèbre ses 100 ans cette année, «démontre une nouvelle fois ce trimestre la pertinence de sa stratégie de transition équilibrée ancrée sur deux piliers, les hydrocarbures et l’électricité», a dit fièrement le PDG, Patrick Pouyanné, dans un communiqué. Ces bons chiffres s’inscrivent dans un «environnement marqué par des prix du pétrole et des marges de raffinage soutenus, mais des prix du gaz en retrait», a ajouté le patron.

Rappelons qu’entre janvier et mars derniers le groupe a augmenté sa production d’hydrocarbures de 1,5% sur un an, principalement grâce à l’essor de projets au Brésil (du pétrole), à Oman et en Azerbaïdjan (du gaz), alors que ce dernier va accueillir la conférence mondiale sur le climat – COP29 – en novembre 2024. Comme quoi l’environnement n’empêche personne de dormir. Les Emirats arabes unis, qui ont organisé la COP28, s’étaient débrouillés pour qu’on laisse tranquilles les pollueurs, on continuera de plus belle…

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