Anouar Ben Ammar, Directeur général de Ennakl Automobiles a pris part aux travaux de la troisième édition du Forum international de la RSE s’est déroulée à Hammamet les 23 et 24 mai 2024 sur le thème “Une rentabilité durable , la nouvelle équation de performance de l’entreprise”.
Lors de son intervention, Anouar Ben Ammar qui a pris part à la 6e session sur le “les obligations bas carbone : de la difficulté à l’opportunité“, a évoqué notamment l’impact de la mobilité éclectique sur l’entreprise et sur l’activité des concessionnaires automobiles.
“La voiture de demain est une tendance universelle. Sa vitesse de déploiement va être différente en fonction des mesures que chaque pays va mettre en place pour essayer de catalyser”, estime le Directeur général de Ennakl Automobiles qui a évoqué l’expérience de certains pays en la matière.
En Asie, la Chine va instaurer une loi pour obliger les concessionnaires automobiles à vendre au moins 10% de leur volume de vente de véhicules hybrides et électriques et aux constructeurs de parking à réserver 10% de leurs espaces aux voitures électriques.
L’Inde a instauré les crédits d’impôts pour chacun souhaitant acheter une voiture électrique. La Turquie a subventionné à raison de 75% des investissements en infrastructure dédiée à la mobilité électrique.
En Europe, l’Allemagne a instauré une instruction pour que 20% des appels d’offres publics soient orientés vers cet objectif.
En France, une loi d’orientation de mobilité électrique où elle a exigé aux entreprises de renouveler de 20% leurs parcs roulants en 2024, de 40% en 2027 et de 70% en 2023.
“La voiture électrique est une opportunité. Actuellement, nos voitures fonctionnent en gasoil et d’essence, deux énergies importées. La migration vers l’électrique, une énergie transformée où on peut choisir de quelle source peut-on la produire parmi les énergies dites propres, pourrait certes impacter positivement la balance commerciale énergétique et l’indépendance énergétique du pays. La Tunisie a un grand potentiel en matière d’énergies renouvelables estimé par la Banque mondiale à 280 Gigawatts en solaire et à 90 Gigawatts en éolien.
“Le développement de ce secteur viendra avec la promulgation d’un cadre réglementaire et tarifaire pour encourager les investisseurs à investir dans les bornes de recharge rapide”, estime Anouar Ben Ammar.
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