Au lendemain d’une attaque sanglante dans une salle de concert de Moscou, qui a tragiquement coûté la vie à plus de 115 personnes, le Kremlin a révélé ce samedi 23 mars l’arrestation de 11 individus, impliquant directement quatre assaillants dans cette tragédie revendiquée par le groupe jihadiste Daesh.
Arrestations Clés et Révélations
La présidence russe, par l’intermédiaire du directeur du FSB, Alexandre Bortnikov, a informé le président Vladimir Poutine de l’arrestation de 11 personnes. Ces arrestations, réalisées dans la ville de Briansk, située à la jonction entre Moscou et l’Ukraine, comprennent les quatre terroristes directement impliqués dans l’attaque.
Des Liens Troublants avec l’Ukraine
Les services de sécurité russes (FSB) ont ajouté un élément perturbateur en indiquant que ces suspects entretenaient des “contacts” en Ukraine, prévoyant même une fuite vers ce pays après l’attaque. “Après avoir commis l’attentat terroriste, les criminels comptaient franchir la frontière russo-ukrainienne et avaient des contacts appropriés du côté ukrainien”, a précisé le FSB.
La Réponse de l’Ukraine
Face à ces accusations, l’Ukraine s’est empressée de nier toute responsabilité dans l’attaque. Le renseignement militaire ukrainien a suggéré que les services secrets russes pourraient être impliqués dans une manœuvre pour “accuser l’Ukraine”, dans le but de “provoquer l’escalade et d’étendre” leur offensive contre l’Ukraine.
Cette tragédie et les arrestations qui ont suivi soulèvent des questions sur les tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine. Alors que le Kremlin cherche à apporter une réponse ferme à l’attaque terroriste, les implications internationales et les allégations de complicité restent au cœur des préoccupations géopolitiques dans la région.
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