Le secteur hôtelier tunisien enregistre une baisse notable des réservations, avec un recul de 10 à 15% depuis le début du mois de décembre, comparé à la même période l’année précédente. Ahmed Bettaieb, président de la Fédération tunisienne des hôtels et des agences de voyages, a mis en lumière cette tendance, attribuant cette diminution à des changements géopolitiques internationaux affectant le marché extérieur ainsi qu’à la baisse du pouvoir d’achat des Tunisiens causée par l’inflation.
Les facteurs externes ont exercé une influence prépondérante sur cette tendance à la baisse. Les changements géopolitiques sur la scène mondiale ont pu impacter négativement l’arrivée des touristes étrangers, élément crucial pour le secteur touristique tunisien. Parallèlement, la situation économique interne, caractérisée par l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des citoyens tunisiens, a aussi joué un rôle significatif dans cette réduction des réservations.
Dans cette atmosphère délicate, Bettaieb s’est exprimé avec optimisme concernant le potentiel de relance que pourraient offrir les mouvements culturels et les festivals organisés dans plusieurs régions ce mois-ci, notamment à Douz et Tozeur. Il espère que ces événements attireront davantage de réservations dans les auberges et contribueront à dynamiser le secteur, malgré un contexte actuel difficile.
En réponse à cette baisse persistante des réservations, de nombreuses agences de voyages ont adopté des stratégies de réduction et de promotions graduelles pour attirer les voyageurs. Cependant, malgré ces offres attractives, la demande reste en deçà de celle de l’année précédente, démontrant les défis persistants auxquels le secteur est confronté.
Les espoirs reposent sur les vacances de fin d’année et les événements culturels actuels pour renverser cette tendance, mais une approche coordonnée sera nécessaire pour assurer une reprise plus sure du tourisme en Tunisie.
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