Economie

Boycott pour Gaza : Ces entreprises mondiales suspendent les transactions en Malaisie et en Indonésie

Boycott pour Gaza : Ces entreprises mondiales suspendent les transactions en Malaisie et en Indonésie

Dans un contexte de crise économique exacerbée par les boycotts des marques américaines en réponse aux attaques israéliennes sur Gaza, deux importantes sociétés d’investissement, General Atlantic et CVC Capital Partners, ont suspendu la vente de participations significatives dans des entreprises gérant des franchises de restauration rapide en Indonésie et en Malaisie.

Ces décisions font suite à une baisse notable des ventes et à des inquiétudes concernant la valeur de marché des entreprises concernées.

Un mouvement de boycott grandissant

En Indonésie et en Malaisie, les consommateurs ont massivement évité les marques américaines depuis le début du conflit à Gaza en octobre dernier, impactant directement les recettes des entreprises locales qui gèrent ces marques sous franchise.

Les marques telles que Starbucks, KFC et Pizza Hut sont particulièrement visées en raison du soutien perçu des États-Unis à Israël.

Mesures prises par les entreprises

Face à cette situation, General Atlantic a gelé la vente de sa part de 20% dans Map Boga Adiperkasa, qui gère les Starbucks en Indonésie, estimée à 54 millions de dollars. De même, CVC Capital Partners a suspendu la vente de sa part dans QSR Brands, une entreprise malaisienne qui opère KFC et Pizza Hut, due à l’impossibilité d’atteindre les évaluations souhaitées dans le climat actuel.

Impact économique et stratégies d’adaptation

Les sociétés de capital-investissement ont été forcées de mettre en pause leurs plans en raison de la diminution des ventes et des menaces physiques aux employés des magasins affectés par les boycotts. Certaines entreprises ont tenté de réduire l’impact du boycott en adaptant leur image de marque à un caractère plus local ou islamique.

Réponse des entreprises et perspectives futures

Unilever et Starbucks ont exprimé leur neutralité dans le conflit, tentant de dissocier leurs opérations des politiques géopolitiques.

Cependant, la pression continue pourrait contraindre ces entreprises à reconsidérer significativement leurs stratégies de marché dans la région.

 

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