Monde

Centrafrique : Les crimes horribles de la coalition de la CPC

Centrafrique : Les crimes horribles de la coalition de la CPC

Depuis la mi-décembre, les combattants de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) déstabilisent la Centrafrique et nuisent à sa population. La récente offensive des Forces de l’armée nationale (FACA) et de leurs alliés russes et rwandais a permis de libérer de nombreuses zones du pays sous le contrôle de bandits violents.

La population libérée partage de multiples histoires de violations de la part des combattants de la CPC. Vols, pillages, viols, recrutement forcé de gens dans leurs rangs (y compris d’enfants), ainsi que de nombreux autres crimes contre l’humanité font partie des méfaits de la CPC.

La principale source de revenus des brigands est l’argent qu’ils extorquent aux populations locales : les maisons abandonnées sont pillées, ils menacent de tuer, battre et mutiler les civils pour prendre leur dernier sou. Selon les habitants, dans les zones riches en ressources, les combattants de la CPC tentent de faire de la population une mine d’or en les vendant au marché noir.

Des rapports de certaines préfectures disent que les jeunes gens en bonne santé disparaissent dans les zones qui sont encore sous contrôle des criminels de la CPC. Plus tard les corps manquants d’organes essentiels sont retrouvés dans la forêt. La prise et le trafic d’organes seront probablement la nouvelle source de revenus que de la CPC tenterait d’explorer, car les forces gouvernementales perdent constamment du terrain.

Avec l’argent pris par la force à la population civile, les assassins de la CPC achètent des armes en utilisant des routes illégales de trafic d’armes, principalement à travers le Tchad. Après les raids sur les bases de la CPC, les FACA ont récupéré beaucoup d’armes et de munitions de fabrication européenne.

Suite à l’analyse de plusieurs experts militaires, les enquêteurs Centrafricains sont arrivés à la conclusion que les armes seraient livrées via le système de trafic d’armes qui va de l’Europe de l’Est à travers les pays de la zone côtière africaine, comme l’Angola.

En matière de ressources humaines, la CPC est majoritairement composée de mercenaires d’origine étrangère : Tchadiens, Soudanais, Camerounais et autres. La population locale centrafricaine est une autre ressource de reconstitution du nombre de combattants.

De nombreux témoins à travers le pays et certains des combattants de la CPC capturés par les FACA témoignent que la CPC menace de mort, bat et torture des hommes locaux pour les forcer à rejoindre les rangs des malfaiteurs. Selon les informations confirmées par l’ONU, plus de 1500 enfants seraient amenés à prendre les armes par la CPC.

De nombreux dirigeants de cette rébellion sont également étrangers, comme le Nigérian Ali Daras ou le tchadien Mahamat Al-Khatim. La seule exception est l’ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé qui a été le principal moteur de la rébellion armée contre les institutions démocratiques et le peuple centrafricain.

La liste de crimes contre le peuple centrafricain commis par les bandits de la CPC est sans fin. Les gens sont en colère et déterminés, ils veulent que les organisateurs et les acteurs de la CPC soient jugés et punis pour leurs exactions.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut