Economie

Chiffre du jour : Marzouki coûte 360 mille dinars par an aux contribuables tunisiens et appelle pourtant au boycott de la Tunisie…

Chiffre du jour : Marzouki coûte 360 mille dinars par an aux contribuables tunisiens et appelle pourtant au boycott de la Tunisie…

 

Dans une interview accordée mardi 12 octobre courant à une chaine de télévision étrangère, Moncef Marzouki, ancien président de la République par intérim sous le régime déchu de la Troïka, s’est dit fier d’avoir participé au report du sommet de la Francophonie prévue en novembre prochain à Djerba.

« Je suis fier d’avoir participé à cela, on ne peut pas inviter des chefs d’Etat démocratiques dans un pays qui vient de connaitre un coup d’Etat, car de la sorte, on le soutient », a-t-il déclaré.

Marzouki a ajouté : « Kais Saied est un président dictateur qui s’est accaparé tous les pouvoirs et qui n’est pas en mesure de bâtir un Etat démocratique ou de réaliser les objectifs de la révolution ».

Toutefois, et loin des fausses prouesses diplomatiques de l’ancien Président de la République par intérim sous le régime de Ghannouchi, le ministère tunisien des Affaires étrangères a fait savoir dans un communiqué que les « discussions ont abouti au consensus des représentants des États membres concernant la Tunisie, hôte de ce sommet, et le report de la date de sa convocation sur l’île de Djerba à 2022 afin d’assurer une large participation au plus haut niveau et de ne pas avoir à le tenir à distance ».

Au fait, il s’agit du report du 18e sommet de la Francophonie d’un an, et pas d’une annulation comme le prétendait Marzouki.

Beaucoup d’ONG nationales et de personnalités ont condamné les propos de Marzouki ainsi que le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger qui a dénoncé vivement « les déclarations honteuses de personnalités politiques (en allusion à l’ancien président de la République Moncef Marzouki) qui appellent des parties étrangères à intervenir dans nos affaires internes et incitent contre le pays dans le dessein de compromettre son processus de rectification et nuire à ses relations à l’étranger ».

Pour sa part, le bureau exécutif du Syndicat du corps diplomatique tunisien a appelé la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères à « retirer le passeport diplomatique accordé à l’ancien président provisoire, Moncef Marzouki, pour violation de l’obligation de réserve et atteinte aux intérêts du pays ».

Selon des observateurs, Marzouki est loin de donner des leçons à qui que ce soit surtout que son mandat était l’un des pires de l’histoire de la Tunisie et a été entaché par plusieurs catastrophes diplomatiques et marqué par les assassinats politiques, l’attaque contre l’ambassade américaine, le départ massif des Tunisiens au jihad en Syrie et en Libye, par la publication d’un livre « noir » sur les hommes politiques et les journalistes et même des sportifs et des chanteurs populaires accusés d’être pro-Ben Ali, ainsi que par l’extradition de l’ancien Premier ministre libyen Baghdadi Al Mahmoudi, réfugié en Tunisie, livré aux milices islamistes libyennes.

Pour mémoire, Marzouki reçoit un salaire très gratifiant pour ses bons et loyaux services accordés surtout au régime d’Ennahdha qui avoisine les 30 mille dinars par mois (81 fois le smig), soit 360 mille dinars par an depuis sa désignation au poste de président de la République le 12 décembre 2011.

Depuis 2011, Marzouki a reçu la coquette somme de 3,5 millions de dinars environ (1,05 million d’euros) pour appeler enfin à boycotter la Tunisie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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