Economie

Chute majeure en une semaine des prix du pétrole sur fond de craintes économiques

Chute majeure en une semaine des prix du pétrole sur fond de craintes économiques

Les prix du pétrole ont chuté vendredi dernier, marquant la plus grande perte hebdomadaire depuis trois mois. Cette baisse a été influencée par un rapport sur l’emploi américain plus faible que prévu. En effet, les contrats à terme sur le pétrole Brent pour livraison en juillet ont perdu 71 cents, soit une baisse de 0.85%, clôturant à 82.96 dollars le baril. Parallèlement, le West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juin a diminué de 84 cents, soit 1.06%, pour s’établir à 78.11 dollars le baril.

Cette régression des prix fait suite à la décision de la Réserve fédérale américaine plus tôt cette semaine de maintenir les taux d’intérêt inchangés, ce qui a alimenté les craintes d’une augmentation des coûts d’emprunt à long terme pouvant freiner la croissance économique aux États-Unis, le plus grand consommateur mondial de pétrole. Sur la semaine, le Brent a chuté de plus de 7%, tandis que le WTI a reculé de 6.8%.

Le rapport sur l’emploi aux États-Unis pour le mois d’avril a montré un ralentissement de la croissance de l’emploi plus marqué que ce que les analystes avaient anticipé, avec une baisse des augmentations annuelles des salaires. Cette situation a renforcé les attentes d’une possible baisse des taux d’intérêt par la Fed dès septembre prochain, selon Tim Snyder, économiste chez Matador Economics. “L’économie ralentit un peu”, a-t-il commenté. “Mais cela donne à la Fed une marge pour au moins une baisse des taux cette année.”

L’effet négatif des taux d’intérêt élevés sur l’économie pourrait réduire la demande de pétrole. Par ailleurs, la prime de risque géopolitique liée à la guerre d’Israël contre Gaza semble s’estomper alors que Tel Aviv et le Hamas étudient une pause temporaire des hostilités et entament des pourparlers avec des médiateurs internationaux.

Enfin, à quelques semaines de la prochaine réunion de l’OPEP et de ses alliés dirigés par la Russie, regroupés sous l’appellation OPEP+, trois sources au sein des producteurs de l’OPEP+ ont indiqué que le groupe pourrait prolonger ses réductions volontaires de production de pétrole de 2.2 millions de barils par jour au-delà de juin si la demande de pétrole ne s’accroît pas.

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut