Le mouvement Ennahdha a publié lundi 21 décembre 2020 un communiqué, suite à l’assassinat dimanche dernier d’un jeune berge, décapité par des terroristes dans la délégation de Hassi El Frid relevant du gouvernorat de Kasserine.
Dans son communiqué, le mouvement a présenté ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à ses proches. Elle a également salué les efforts des unités sécuritaires et militaires pour faire face au terrorisme.
Ennahdha a fini par appeler l’ensemble des institutions de l’Etat, les partis politiques ainsi que les composantes de la société civile à faire preuve de solidarité et à réaliser l’unité nationale afin d’éradiquer le phénomène du terrorisme dans notre pays.
Indépendamment de cette position, il est intrigant de remarquer qu’aucun membre du parti et mieux encore son leader Rached Ghannouchi n’a jamais fait le moindre déplacement pour assister aux funérailles d’une victime d’acte terroriste ou d’aller présenter des condoléances à sa famille ou même rendre visite à un blessé suite à un quelconque attentat et ce depuis l’avènement des attentats terroristes en 2011. Pourtant les victimes du terrorisme en Tunisie se comptent par centaines depuis la montée des islamistes au pouvoir.
A chaque fois qu’un acte ou un assassinat terroriste est perpétré, Ennahdha rappelle à l’unité nationale, un slogan vide de tout sens.
Faut-il noter qu’Ennahdha a très longtemps accusé et le fait encore, ses opposants de trop focaliser sur le phénomène du terrorisme qu’elle considère comme épouvantail ou le résultat de complots étrangers visant la « démocratie » naissante de la Tunisie ou bien encore l’unité nationale…
Dix ans ont suffi à Ennahdha et ses alliés pour la transformation de la Tunisie en un état défaillant qui va vers la faillite et le chaos social et sécuritaire.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires