S’exprimant sur le dernier communiqué du G7, l’économiste Ezzeddine Saidane a affirmé que les recommandations qui y apparaissent sont quasiment les mêmes que celles du FMI et des pays européens et autres ayant des intérêts financiers en Tunisie.
La Tunisie a besoin de près de 198 Milliards de dinars pour faire face à ses dépenses d’ici la fin de l’année. Les revenus fiscaux récoltés d’ici cette date peuvent s’élever à 8 Miliards de dinars.
Il est important de savoir comment l’Etat compte procéder pour récolter la somme restante, surtout avec la suspension des concertations avec le FMI, a souligné l’expert.
Si la Tunisie ne présente aucun plan d’action, les bailleurs de fonds dans le monde entier refuseront de lui prêter de l’argent, a-t-il prévenu.
La Tunisie a besoin de recevoir au plus tôt des ressources en devises (entre 3 et 5 milliards de dollars) pour pouvoir assurer ses dépenses de façon normale, d’après Saidane.
Deux solutions sont alors possibles :
- Le président de la République doit s’adrésser personnellement aux représentants de ces Etats, qui ne l’oublions pas ont fait part à maintes reprises de leur soutien à la Tunisie.
- La deuxième solution et la pire de toutes selon l’économiste serait de faire appel à la Banque centrale (BCT) pour faire tourner la planche à billets, En ce sens où la BCT offrira à l’Etat la liquidité nécessaire sans aucune contrepartie.
Saidane a dans le même contexte appelé à mettre en place au plus tôt un gouvernement avec une vision claire et dont le sauvetage de l’économie nationale serait au cœur de ses priorités.
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