Mehdi Mabrouk, ex-ministre de la Culture des gouvernements de la tristement célèbre Troïka islamiste de 2012 à 2014 et membre du comité scientifique de lutte contre le Coronavirus vient de donner aujourd’hui, 8 octobre, une longue interview à un quotidien national.
Au cours de cette interview, il a présenté sa lecture du paysage politique après le 25 juillet 2021. Malgré la longueur de l’interview truffée de termes savants, il n’est pas sorcier de savoir la vraie position de cet « académicien » proche des islamistes. Toutefois, et contre tous les usages et le devoir de réserve que doit observer un membre d’un comité scientifique officiel, Mehdi Mabrouk fustige ouvertement les mesures prises par le président de la république Kaïs Saïed le 25 juillet dernier.
En effet, en réponse à une question qui lui a été posée concernant son avis à propos des mesures présidentielles du 25 juillet dernier, il les a qualifiées purement et simplement de putsch !
Il s’est vanté même le « mérite » d’être le premier à utiliser ce terme… « En fait, j’ai été le premier à utiliser le terme coup d’État. Quelques instants après l’annonce des procédures du 25 juillet, des médias étrangers m’ont contacté et l’ont considéré comme un coup d’État couvert par la constitution. » a déclaré Mehdi Mabrouk.
Il a ajouté : « Bien sûr, je ne veux pas réduire ce qui s’est passé à une qualification juridique, mais en pratique c’est un coup contre la révolution et dans le lexique et la culture politique que nous avons commencé à exercer ».
Soucieux de l’avenir du parti Ennahdha et commentant les appels à la dissolution de ce Parti pour sa responsabilité des désastres politiques et économiques durant dix ans de pouvoir, le sociologue Mehdi Mabrouk se montra droit dans ses bottes et annonça en académicien lucide et surtout ferme que : « Celui qui pousse à exclure et à isoler Ennahdha se trompe et pousse vers des thèses absurdes et chaotiques. » il ajouta : « Comment le parti Ennahdha peut-il revenir, et sur quelle base et qui en définit les conditions ? Cela fait partie d’un dialogue national et non d’une volonté supérieure qui monopolise la décision ».
Rappelons que M. Mabrouk n’a aucune formation qui touche de près ou de loin à la virologie, la médecine ou même le secourisme mais siège pourtant à côté des Pr Hechmi Louzir et Jalila Ben Khelil, pour ne citer que ces deux professeurs en médecine, au comité scientifique de lutte contre le Coronavirus…
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