Nombreux sont les partis et autres composantes de la société civile qui ont toujours reproché aux autorités tunisiennes d’être trop rapprochées, voire dépendantes, de l’occident et des puissances qui le guident.
Malheureusement, les confirmations de ce parti-pris ne manquent pas.
La dernière en date, celle du choix délibéré de la Tunisie de ne pas participer au Forum économique international de Saint Petersburg. Un sommet organisé par la Russie et qui a groupé les grands du monde, en dehors bien sûr de Trump et sa cour rapprochée de chefs d’Etats européens, trop occupés à célébrer le débarquement de la Normandie.
Au cours de ce Forum, plusieurs points primordiaux en rapport avec l’économie internationale, et les opportunités en or, de partenariat et de collaboration, ont été mis sur la table.
Malgré le menu alléchant et en dépit du fait que les autorités russes aient invité la Tunisie en la personne de quatre de ses ministres, à savoir ceux du Commerce, de l’Industrie, du Développement et des TIC, notre pays a, délibérément choisi de bouder le banquet de Poutine. Par peur, peut-être de vexer « Mama América » et ses alliés. Le pire, c’est qu’en plus de la passivité de ces ministres, qui n’est plus un secret pour personne, il y a à déplorer l’incorrection de notre diplomatie qui n’a, même pas daigné répondre à l’invitation, ne serait-ce que par la négative !
Enfin… Nos politiciens, notamment ceux qui veillent sur la diplomatie du pays, doivent savoir ce qu’ils font ! En espérant, tout de même, que ce qu’ils font et veulent faire, coïncide avec les intérêts économiques et politiques du pays et du peuple tunisien. Sachant que le paysage géopolitique est en train de bouger à la vitesse de la lumière et que seuls ceux qui sont réfractaires à la lumière ou aveuglés par cette lumière ne s’en sont pas rendu compte!
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