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Égypte : une altercation coûte cher au fils de Mohamed Ramadan

Égypte : une altercation coûte cher au fils de Mohamed Ramadan

La justice égyptienne a tranché dans une affaire qui a suscité l’attention du public : le tribunal des délits pour enfants de la ville du 6e octobre, dans le gouvernorat de Gizeh, a ordonné l’internement d’Ali, fils de l’acteur égyptien Mohamed Ramadan, dans un centre de protection de l’enfance. Aucune durée précise n’a été indiquée pour cette mesure.

Cette décision fait suite à une plainte pour agression déposée contre le jeune Ali, accusé d’avoir violemment frappé un autre enfant dans un club privé de la ville de Sheikh Zayed.

Une altercation dans un club de loisirs vire à l’agression

Les faits remontent à septembre dernier. Omar, un garçon âgé de 11 ans, jouait dans un club réputé de la ville du 6e octobre lorsqu’il aurait eu une altercation avec le fils de Mohamed Ramadan, également présent au même moment.

Selon le récit rapporté par la défense de la victime, la dispute s’est rapidement transformée en bagarre physique. Ali aurait porté un coup violent au visage d’Omar, provoquant des ecchymoses visibles.

Une plainte déposée par la mère de la victime

La Direction de la sécurité de Gizeh a été alertée via un appel à la police de secours. L’auteur du signalement : la mère de la victime, directrice d’une société de publicité, qui a affirmé que son fils avait été agressé physiquement dans l’enceinte du club par le fils du célèbre acteur.

D’après ses déclarations, l’agression aurait causé des blessures sérieuses à l’enfant. Malgré un signalement officiel adressé à Mohamed Ramadan, ce dernier aurait ignoré l’affaire, refusant de coopérer avec les autorités. Face à ce silence, la mère d’Omar a poursuivi les procédures judiciaires, jusqu’à obtenir le renvoi du dossier devant le tribunal.

Un jugement qui relance le débat sur la responsabilité des enfants de célébrités

L’affaire, très médiatisée en Égypte, relance les débats sur la responsabilité des enfants de personnalités publiques, leur comportement dans l’espace public et la réaction souvent jugée distante ou tardive de leurs parents face aux conséquences de leurs actes.

Pour l’heure, Ali Ramadan restera placé en centre spécialisé pour mineurs, conformément à la décision judiciaire, tandis que les suites possibles de l’affaire restent à surveiller.

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