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Elon Musk impose sa volonté : les USA, la Chine et l’UE acceptent de tailler les ailes de l’IA

Elon Musk impose sa volonté : les USA, la Chine et l’UE acceptent de tailler les ailes de l’IA

Elon Musk est au centre du monde… Ce mercredi 1er novembre tous les yeux étaient rivés sur l’homme le plus riche de la planète pour ce qui est sans doute le tournant technologique – et pas que – majeur de ce siècle. Les USA, la Chine, l’Union européenne (UE) et une vingtaine de pays ont paraphé au Royaume-Uni la déclaration de Bletchley pour un essor “sûr” de l’intelligence artificielle (IA). C’était la première grande rencontre internationale sur cette technologie aux pouvoirs phénoménaux mais terrifiants à bien des égards

Musk, qui est l’un des géniteurs de l’IA, a été parmi les premiers à en souligner la dangerosité pour le genre humain. Il a été vite rejoint par une pléthore de scientifiques, par un autre pionnier et même par le célèbre réalisateur américain James Cameron. La cause s’est bien propagée depuis.

Cette déclaration historique marque le début d’un nouvel effort mondial visant à renforcer la confiance du public dans l’IA en veillant à ce qu’elle soit sûre“, a écrit le Premier ministre britannique Rishi Sunak sur X (ex-Twitter).

L’UE et les 28 pays qui délibéraient à Bletchley Park au nord de Londres ont convenu du “besoin urgent de comprendre et gérer collectivement les risques potentiels” de l’IA par le biais d'”un nouvel effort mondial visant à garantir que l’IA est développée et déployée de manière sûre et responsable“.

Devant les équations que posent des avancées génératives telles que ChatGPT la déclaration de Bletchley “montre que pour la première fois, le monde se réunit pour identifier le problème et mettre en avant ses opportunités” a confié la ministre britannique de la Technologie Michelle Donelan. Cette rencontre “n’a pas pour objectif de poser les bases d’une législation mondiale, elle doit servir à tracer une voie à suivre“, a-t-elle indiqué.

A noter que deux sommets internationaux sur l’IA sont déjà programmés en Corée du Sud dans six mois puis en France dans un an, a ajouté la responsable britannique. Les USA frappent fort avec la création d’un institut sur la sécurité de l’intelligence artificielle à Washington, qu’explicitera à Londres la vice-présidente américaine Kamala Harris. Il est question de passer au crible les évolutions, d'”identifier et atténuer” les dangers, a dit la Maison Blanche.

Après cette première journée les décideurs politiques prendront le relai demain jeudi à Bletchley Park. On attend la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres ou encore la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Seule ombre au tableau : elle est la seule cheffe d’exécutif du G7 à prendre part aux travaux…

 

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