Dans un communiqué rendu public mercredi soir, Ennahdha s’est dit « prêt à se concerter avec les autres parties politiques et civiles afin d’élaborer des alternatives économiques et sociales qui sauvent le pays de la faillite, rompent avec le passé et réalisent les réformes nécessaires sur la base de la Constitution de 2014 ».
Le mouvement appelle toutes les parties concernées à « faire les concessions nécessaires » et à « faire prévaloir l’intérêt national ».
Il impute à « l’autorité en place » la « responsabilité de l’échec de la gouvernance du pays, l’aggravation de la crise politique et le blocage du cycle économique ; sur fond d’inflation et de pénurie des produits de base qui ont conduit à de graves tensions sociales ».
Par ailleurs, il a appelé à la « reprise de la vie démocratique parlementaire, à la levée de la situation d’exception et au retour à la Constitution et à la légitimité électorale. », lit-on dans son communiqué.
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