Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la question des armes nucléaires en « Israël » devait faire l’objet d’une enquête de la part de l’Agence internationale de l’énergie atomique afin de contrôler les armes nucléaires détenues par l’entité occupante, soulignant que cette question ne pouvait être ignorée et menaçait la sécurité et l’avenir de tous les pays de la région.
Dans son discours au sommet arabe et islamique à Riyad, aujourd’hui samedi, Erdogan a ajouté que le facteur qui fait qu’Israël agit avec indifférence est l’impunité et qu’il n’a pas à payer des compensations pour les crimes qu’il commet et provoque des effusions de sang et des morts.
Erdogan a poursuivi : « Les mots sont incapables de décrire ce qui se passe à Gaza et le ciblage brutal des hôpitaux, des lieux de culte et des écoles », ajoutant : « Nous avons vu des mères serrer dans leurs bras leurs enfants morts et des pères chercher les membres de leur famille parmi les décombres.”
Il a ajouté qu'”Israël tente de se venger des événements du 7 octobre en tuant des innocents, des enfants et des femmes”.
Erdogan a annoncé l’envoi de 10 avions d’aide humanitaire et médicale jusqu’à présent, appelant à la création d’un fonds sous la tutelle de l’Organisation de la coopération islamique pour la reconstruction de Gaza, s’engageant à faire « de notre mieux pour faire revivre et construire Gaza ».
Le président turc a souligné qu’« il n’est pas possible de parler de tentatives de normalisation dans la région indépendamment de la question palestinienne et sans y trouver une solution », expliquant que « le problème fondamental réside dans les droits des Palestiniens et dans la création de leur État sur les frontières de 1967 en établissant un État souverain avec Jérusalem-Est pour capitale. »
Il a déclaré que “les pays occidentaux n’ont même pas exigé un cessez-le-feu dans la bande de Gaza”, soulignant que “quiconque garde le silence sur l’injustice en est un complice à part entière”.
Erdogan s’est étonné que « l’Amérique et l’Occident, qui défendent les droits de l’homme, ne blâment pas Israël et ne parlent pas des droits de l’homme en Palestine », soulignant que « l’Occident a oublié les droits de l’homme face aux pratiques d’Israël ».
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