Face aux sanctions de l’Union européenne, l’agence de presse russe, Sputnik, se voit contrainte de fermer certaines de ses antennes en Europe ou de revoir considérablement son mode de fonctionnement.
Concrètement, l’agence prévoit de recentrer ses activités sur l’Afrique et l’Asie, ainsi que sur des pays européens considérés comme « amicaux ». La fermeture des bureaux de Sputnik dans les régions est et ouest de l’Europe, à l’exception de quelques pays, est déjà en cours.
Selon des sources, cette décision de fermeture s’explique par diverses raisons, telles que des problèmes financiers dus à des avoirs gelés ou des raisons techniques liées aux certificats d’encryption manquants.
Il y a également des problèmes de personnel, certains journalistes refusant la ligne éditoriale dans la couverture de la guerre contre l’Ukraine. Cette réorientation de Sputnik témoigne des conséquences des sanctions de l’UE sur les médias russes et de leur nécessité de trouver de nouveaux créneaux en Afrique et en Asie, ainsi qu’auprès de pays considérés comme favorables, notamment en Europe de l’Est.
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