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France: Pour les PME, le recours aux collaborateurs étrangers est une réponse nécessaire

France: Pour les PME, le recours aux collaborateurs étrangers est une réponse nécessaire

Il ressort d’une étude, réalisée par Bpifrance et qui porte sur les collaborateurs étrangers dans les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) industrielles françaises, que ce sont les profils techniques, tels que les ouvriers qualifiés, techniciens et agents de maîtrise, qui sont les plus difficiles à recruter ces dernières années, cités respectivement par 74 % et 44 % des dirigeants industriels.

Selon les résultats de cette même étude, les ingénieurs et cadres de production sont le troisième profil en déficit de main-d’œuvre.

Pour ces trois profils qualifiés, le recours aux collaborateurs étrangers ne permet pas, à son niveau actuel, de couvrir l’ensemble des besoins, qui vont s’accroître compte tenu des évolutions technologiques et de la réindustrialisation verte.

En effet, l’étude note que l’immigration professionnelle semble donc un des facteurs de réponse aux défis de la réindustrialisation. Lorsqu’un dirigeant pense qu’il faudrait plus d’immigration professionnelle en France, c’est en très grande majorité (73 %) pour compenser l’absence de candidats parmi les collaborateurs français

Pour répondre efficacement aux besoins actuels et futurs de l’industrie, elle doit être associée à d’autres leviers parmi lesquels : la formation, initiale et continue, aux métiers de l’industrie, ainsi que l’amélioration de leur attractivité, élément incontournable pour former les actifs et futurs actifs français, et attirer de futurs collaborateurs étrangers.

En France, aucune filière industrielle n’est épargnée par les difficultés de recrutement.

A l’avenir, les tensions seront encore accrues par les évolutions démographiques (plus de départs à la retraite que d’entrées de jeunes sur le marché du travail) et par la dynamique d’emploi des métiers de l’industrie, portée par les besoins sectoriels et la réindustrialisation verte.

À horizon 2030, la Dares (service statistique du Ministère français du Travail), a identifié 49 métiers industriels en déséquilibre sur les 80 métiers recensés.

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